- «
- 1
- »
Trois points importants à retenir de la conférence « Dynamiser l’efficacité énergétique » 2022
juin 17 2022, 10:03
La conférence « Dynamiser l’efficacité énergétique » d’Énergie NB a fait un retour en force la semaine dernière à la suite d’une interruption de trois ans en raison des restrictions imposées par la pandémie.
Cette année, l’événement a eu lieu les 7 et 8 juin au Centre des congrès de Saint John. Plus de 280 personnes ont assisté à la conférence et au repas, et ont représenté divers types d’entreprises, d’organisations et de centres d’éducation.
Qu’il s’agisse de services publics municipaux, d’organisations de services d’efficacité énergétique, d’entreprises technologiques ou d’organismes à but non lucratif, il y avait des participants de tous les secteurs, ce qui a donné lieu à des conversations et à des idées intéressantes.
Voici nos trois points les plus importants à retenir de la conférence :
- Réseautage
Pour de nombreux participants, il s’agissait de leur premier grand événement en personne depuis des années. Les participants ont manifesté leur enthousiasme d’être réunis dans une même pièce plutôt que d’assister à une réunion virtuelle comme c’est souvent le cas aujourd’hui. Il y a eu une foule d’occasions de réseautage ; certains participants ont fait connaissance pour la première fois, tandis que d’autres ont eu l’occasion de renouer des liens et de faire des retrouvailles après quelques années de séparation.
Outre l’échange habituel de cartes professionnelles et de poignées de main, nous avons également constaté que de nombreuses connexions numériques ont été établies grâce à notre application de la conférence et à LinkedIn.
Un participant a déclaré que le premier matin de la conférence lui donnait l’impression d’être un premier jour d’école puisque tous les participants tentaient de se souvenir de l’étiquette sociale après une longue interruption. Les participants qui ont ressenti le trac du premier jour ont rapidement dissipé ce sentiment lorsqu’ils se sont plongés dans un programme complet de discours et de séances en petits groupes.
- Apprentissage
Les conférenciers et l’information partagée étaient de premier ordre. Plusieurs participants ont affirmé que la conférence « Dynamiser l’efficacité énergétique » était comparable ou supérieure à toutes celles auxquelles ils avaient participé.
Il y en avait pour tous les goûts, avec un programme complet permettant aux participants d’adapter leur expérience à leurs connaissances et à leurs intérêts. Il y a eu deux conférenciers principaux : Nino Di Cara, président et fondateur d’Electric Autonomy Canada, a abordé l’avenir du transport au Canada, tandis que Mark Jewell, président de Selling Energy, a abordé le thème « Dynamiser l’efficacité énergétique » en faisant appel au professionnel de la vente en soi.
Au cours de cet événement de deux jours, des spécialistes chevronnés ont partagé leurs connaissances et leurs points de vue sur des questions comme l’aide aux propriétaires à faible revenu, l’évolution du code du bâtiment, les projets de construction durable pour les Premières Nations et la gestion des systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation.
Un thème commun a été abordé tout au long des séances : les nombreuses raisons pour lesquelles les gens doivent se soucier de l’efficacité énergétique, notamment le changement climatique, les économies de coûts, le confort, la productivité, la sécurité et le leadership environnemental.
Les véhicules électriques ont également été un sujet abordé par tous, aussi bien la Tesla garée dans l’espace du salon que les essais de conduite proposés dans le cadre de notre événement avec Plug'n Drive à la Station TD.
- Collaboration
Le point le plus marquant est la collaboration entre tous les participants à la conférence. Les participants au Centre des congrès ont été témoins de moments de réflexion, alors que des personnes se sont réunies et ont découvert comment elles pouvaient collaborer pour atteindre des objectifs communs.
Les participants ont quitté les séances inspirés et débordants d’enthousiasme sur la façon dont ils pourraient mettre à profit ce qu’ils ont appris et les liens qu’ils ont établis au sein de leur organisation pour aider encore plus de Néo-Brunswickois.
Même dans le cadre de la période de questions et de réponses suivie par les présentations, des idées de projets et de recherches ont été proposées, ce qui montre qu’en réunissant des personnes passionnées, on peut réaliser de véritables exploits.
Tracey Somers, responsable de la conférence, est très heureuse des commentaires que nous avons reçus de la part des participants.
« Le fait de pouvoir offrir une expérience de conférence de première classe ici au Nouveau-Brunswick est une grande fierté pour nous, souligne Tracey. La conférence a pour objectif de rassembler les leaders en matière d’énergie et de communauté afin d’aider les Néo-Brunswickois à réaliser des économies d’énergie, à protéger l’environnement et à stimuler notre économie ».
Des plans sont déjà en cours pour la conférence de 2023. Si vous avez des idées de sujets ou de conférenciers, veuillez communiquer avec nous.
Un grand merci aux commanditaires de la conférence :
Commanditaires platine
Commanditaires or
Commanditaires argent
Commanditaires bronze
Commanditaire de l’application de la conférence
Le parcours professionnel de Leah Belding à la centrale de Point Lepreau : d’une jeune locale à une professionnelle du nucléaire
octobre 20 2020, 13:32
Énergie NB est fière d’être propriétaire et exploitante de la seule centrale nucléaire au Canada atlantique. Tous les jours, les employés de la centrale nucléaire de Point Lepreau (CNPL) travaillent fort pour produire une énergie sûre, fiable et propre pour les Néo-Brunswickois. Dans le cadre de la semaine des sciences nucléaires, nous sommes heureux de mettre en vedette Leah Belding, superviseure de quart accomplie de la centrale et Néo-Brunswickoise de bout en bout.
Pour Leah Belding, être dans la salle de commande principale de la centrale nucléaire de Point Lepreau fut un moment déterminant dans sa carrière. À l’époque, elle n’avait que 19 ans ; elle venait de terminer l’école secondaire et elle travaillait pour les services d’entretien général dans le cadre d’un contrat à court terme.
« C’était vraiment impressionnant de voir des professionnels du nucléaire en train de travailler dans une salle où il y a des centaines de boutons et d’interrupteurs, sachant qu’ils exploitaient une centrale nucléaire, a dit Leah. C’est à ce moment que j’ai décidé que je voulais faire partie de l’équipe d’exploitation de la centrale nucléaire de Point Lepreau. »
Leah est originaire de la région, plus précisément de Chance Harbour, qui est à environ dix minutes de la centrale. En fait, bon nombre des membres de sa famille, de ses amis et de ses voisins ont travaillé à la centrale. Elle savait donc que la centrale nucléaire de Point Lepreau est un bon employeur avec de nombreuses possibilités de carrière lorsqu’elle aurait terminé l’école secondaire.
Au cours de son premier contrat de six mois, Leah a établi des liens avec des collègues, qui sont devenus en quelque sorte ses mentors et qui lui ont appris les possibilités de carrières à l’intérieur des différents services.
« J’ai eu la chance de voir de près le rôle des gens qui exploitent la centrale nucléaire, ce qui fut une excellente occasion d’apprentissage, ajoute Leah. Les discussions que j’ai eues avec les employés m’ont fait voir que je voulais faire carrière à la centrale nucléaire de Point Lepreau, plus précisément dans l’équipe d’exploitation. C’est un travail pratique et dynamique, ce qui me passionne beaucoup. »
Leah s’est donc inscrite au programme de technologie du génie en matière d’énergie au Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB). À la fin de sa première année du programme, Leah s’est de nouveau joint à l’équipe de Point Lepreau en tant qu’étudiante en technique des centrales électriques. Dans le cadre de son programme coopératif, elle a été affectée à l’une des équipes d’exploitation. Cette expérience lui a permis d’apprendre ce en quoi consiste le travail à temps plein à la centrale, les défis du travail de quart, et les activités quotidiennes effectuées par les équipes d’exploitation, par exemple, faire la demande de permis de travail, effectuer les vérifications générales, répondre aux besoins d’intervention en cas d’alarme des opérateurs de la salle de commande, etc.
Lorsqu’elle a terminé son cours au CCNB, Leah fut embauchée en tant qu’opératrice de la salle de commande. Elle a également suivi une formation spécifique aux centrales nucléaires et une formation en radioprotection, afin d’être bien outillée pour travailler à la centrale nucléaire de Point Lepreau. Deux ans plus tard, Leah a eu la chance de devenir opératrice de centrale principale en suivant des formations supplémentaires. À ce titre, Leah effectuait, entre autres, des inspections sur le terrain et des essais de fonctionnement afin d’assurer la fiabilité de la centrale.
Deux ans plus tard, Leah a été choisie pour devenir opératrice autorisée de la salle de commande, son objectif de carrière.
L’opérateur autorisé de la salle de commande est un poste de leadership parmi les employés autorisés par la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) à exploiter la centrale. L’opérateur autorisé de la salle de commande est responsable de surveiller l’état des systèmes et de ses composants, d’interpréter l’instrumentation et y répondre de façon appropriée, de vérifier le travail des membres de l’équipe, et de configurer la centrale pour permettre l’entretien spécialisé et la vérification. L’opérateur autorisé de la salle de commande joue également un rôle important lors des urgences et de tout événement concernant la sécurité du personnel.
Le programme de formation d’opérateur autorisé de la salle de commande, d’une durée de trois ans, est très exigeant. Il consiste d’une année de formation générale, une année de formation spécifique à la centrale, et d’une année de formation par simulateur, où les candidats doivent répondre à des situations d’urgence hypothétiques. La période de formation est suivie d’une période de six mois de co-pilotage, où Leah a travaillé avec un opérateur autorisé de la salle de commande afin d’acquérir de l’expérience. À l’âge de 29 ans, seulement dix ans après avoir fixé son objectif de carrière, Leah a obtenu la certification d’opérateur autorisé de la salle de commande.
« Le programme de formation d’opérateur autorisé de la salle de commande est très rigoureux. Il demandait beaucoup de lecture et d’apprentissage autodirigés avant de passer à l’apprentissage pratique. Au cours du programme, j’ai donné naissance à mon premier enfant. J’ai donc dû concilier ma vie familiale et mes engagements au travail afin de continuer de progresser. J’ai été chanceuse d’avoir l’immense soutien de ma famille, de ma communauté, et de mes collègues, qui m’ont aidée à atteindre cet objectif de travail important. »
Pendant les neuf prochaines années, Leah a travaillé en tant qu’opératrice autorisée de la salle de commande, restant bien à l’affût de ce qui se passait à la centrale.
« J’adore le milieu de travail dynamique et l’approche d’équipe pour l’exploitation, dit Leah. Être dans le milieu de l’action et fournir de l’encadrement pour une grande équipe est très passionnant et valorisant. Lors de chaque quart de travail, on compte sur moi pour prendre d’importantes décisions selon mes connaissances acquises afin d’assurer la sûreté et la fiabilité de la centrale. »
En septembre 2016, Leah fut encore une fois reconnue pour ses compétences et ses capacités de leadership. Cette fois, elle fut choisie pour suivre une formation pour devenir surveillante de quart.
À la centrale nucléaire de Point Lepreau, le surveillant de quart a le rôle le plus élevé dans l’équipe d’exploitation. Le surveillant de quart en service doit veiller à ce que la centrale soit exploitée conformément aux politiques et principes d’exploitation, et au permis d’exploitation du réacteur de puissance accordé par la CCSN. Enfin, il est responsable d’assurer le maintien de la sûreté nucléaire et de la protection du personnel, du public, et de l’environnement. Le surveillant de quart prend les décisions opérationnelles et fixe les priorités des travaux à effectuer. Il est également chargé de diriger l’intervention en cas de conditions anormales ou de situations d’urgence à la centrale.
Elle a terminé la formation par simulateur, et après avoir travaillé sous la surveillance directe d’un surveillant de quart autorisé pendant 40 quarts de travail, sa demande de certification a été soumise à la CCSN et elle est officiellement devenue surveillante de quart.
« Ce fut un honneur pour moi de suivre la formation pour devenir surveillante de quart à ce moment, a dit Leah. Cela fait maintenant 19 ans que je travaille chez Énergie NB, et j’ai passé 40 pour cent du temps en formation, soit en classe, soit en simulation. La formation se concentre non seulement sur l’exploitation de la centrale, mais également sur le côté personnel du travail d’opérateur — non seulement sur ce qu’il faut faire, mais comment le faire de sorte à répondre aux attentes élevées des employés. »
Leah et son mari, avec leurs trois enfants, habitent à Chance Harbor, près de leur ville natale. Leurs liens de famille avec la centrale nucléaire de Point Lepreau et l’industrie de la pêche sont profonds et s’étendent sur plusieurs générations. Pour Leah, ces liens font en sorte qu’elle ne prend pas à la légère ses responsabilités en tant que surveillante de quart.
« Lorsque je pense que je dois assurer la sécurité du public et des régions environnantes, je pense à mon mari, à mes enfants, à mes frères et sœurs, à mes nièces et neveux, à mes parents, à mes tantes et oncles, à mes amis, et à notre ville natale, termine Leah. Je pense à mon mari et aux membres de notre famille qui sont pêcheurs, qui fournissent de la nourriture fraîche et sûre pour les gens au Nouveau-Brunswick et plus loin. Je m’engage à exploiter la centrale nucléaire de Point Lepreau de façon sûre tous les jours afin de protéger les communautés environnantes. »
- «
- 1
- »